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Manel M.
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Ma abaya traîne légèrement par terre : est-elle souillée ?

Dans la vie quotidienne d’une femme musulmane, la question de la propreté rituelle est essentielle. Qu’il s’agisse des ablutions, de la prière ou du simple port de ses vêtements, chaque détail peut soulever des interrogations. L’une des plus fréquentes : “Si ma abaya touche le sol ou traîne légèrement par terre, est-elle souillée ? Dois-je la laver et changer de vêtements pour accomplir l’office ?

La réponse islamique est à la fois sage, équilibrée et empreinte de miséricorde : la terre ne salit pas toujours. Bien au contraire, elle purifie. Revenons ensemble à cette belle réalité de notre religion, trop souvent oubliée à l’heure où l’obsession de la pureté matérielle peut parfois prendre le pas sur la simplicité enseignée par le Prophète ﷺ.

 Le sol, source de purification en Islam

En Islam, la terre possède un statut spirituel manifeste : elle est non seulement le lieu où l’on se prosterne, mais aussi une source de purification en cas d’absence d’eau.

Le Prophète ﷺ a dit :

« Toute la terre m’a été rendue pure et lieu de prière. »
(Sahih Muslim)

Cela signifie que le sol dans sa généralité est rituellement pur, sauf en cas de preuve évidente de souillure (najasah visible, impureté manifeste). Ce hadith confirme que la terre n’est pas, par nature, sale, bien au contraire. C’est par contact avec elle que le croyant peut faire le tayammum, lorsque l’eau fait défaut, et ainsi se purifier pour la prière.

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Le hadith explicite sur la traîne du vêtement de la femme musulmane

La question de la robe de la femme musulmane ou de la abaya qui traîne par terre n’est pas nouvelle. Elle a été directement abordée par le Prophète , en réponse à une interrogation d’une femme sur sa robe :

D’’Abou Dawoud, la mère d’un des fils d’Ibrahim ibn Abd-ir-Rahman ibn ‘Awf a posé la question à Oum Salamah et lui a dit : – « Je suis une femme qui laisse traîner sa robe par terre et passe par des lieux sales».

Le Prophète a dit : « La terre par laquelle tu passeras après la purifiera », lui a répondu Oum Salamah.

(rapporté par Abou Dawoud et authentifié par Cheikh Al Albani)

Ce hadith est donc d’une clarté évidente :

Ici, il faut comprendre que si l’extrémité de ton vêtement frôle quelque chose d’impur sur le sol, le simple fait de continuer à marcher sur un sol pur la purifie. Il n’est donc ni obligatoire de laver sa abaya, ni de la soulever à tout prix dès qu’on marche, tant que le sol est visuellement propre et sec.

Ce hadith reflète donc la facilité  voulue par Allah dans les actes du quotidien.

 La pureté n’est pas une obsession matérielle

Il est important de distinguer entre la saleté visible (matérielle) et l’impureté rituelle (najasah). L’Islam n’ordonne pas de laver les vêtements à chaque contact avec le sol, sauf si l’on sait avec certitude qu’il y a eu souillure (comme des excréments, de l’urine ou toute autre substance clairement impure et défini par la Loi islamique).

La propreté en Islam est un état spirituel autant que matériel. Le Prophète ﷺ n’a jamais encouragé une obsession de la saleté. Bien au contraire, il disait : “Allah aime la facilité pour cette communauté.”
(Sahih al-Bukhari)

Ainsi, faire preuve d’exagération (ghuluw) dans la crainte d’être souillé ne fait pas partie de la Voie du juste milieu.

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